petak, 9. ožujka 2012.

Mediatheque de l'Institut Francais de Zagreb / Medijateka Francuskog instituta - DANIJEL SRDAREV - Peintures / Slike - 23.02. - 20.03.2012.

http://ifz.hr/uncategorized/danijel-srdarev/
http://www.d-a-z.hr/hr/vijesti/izlozba-danijela-srdareva-u-medijateci-francuskog-instituta,1234.html 
http://www.culturenet.hr/default.aspx?id=43345

Danijel Srdarev: "Peintures"
Danijel Srdarev a reçu des prix pour ses tableaux et oeuvres graphiques dès le début de sa carrière, et avec le temps, il s'est spécialisé dans l'illustration et toutes formes de design artistique. Dans le domaine de la peinture, il a su créer une expression artistique originale à partir de ses propres thèmes et préoccupations intimes. Je ne saurais dire s'il a transposé sur la toile la méthode de dessin qu'il utilise dans ses illustrations ou si c'est le contraire. Il est pourtant évident que les peintures de Danijel Srdarev sont issues du dessin et ces deux médias - la peinture et le dessin – se superposent et se mêlent constamment. Ses peintures sont également liées à l'illustration par les thèmes retenus - Srdarev incline vers la narration, ses peintures racontent des histoires ce qu'on devine souvent à partir des titres. Ses peinture sont souvent inspirées par la littérature, par des livres et des textes. Mais sous cette première couche qui est narrative et au premier regard illustrative, se cache la volonté de décrire un état d'esprit. Dans sa nouvelle série intitulée simplement "Peintures" Srdarev a dépouillé ses oeuvres de cette dimension narrative et  s'est laissé guider par son univers intérieur. Les peintures intitulées "Le poids", "La légereté" ou "Le rythme vert" balancent entre le contenu et une expression artistique pure (Srdarev libère son trait, mais seulement jusqu'à un certain point). Les signes d'un monde réel y existent , mais ce dernier est plutôt présent métaphoriquement - un coeur vert ou une créature zoomorphe qui bouge et plane dans l'espace de la peinture. Srdarev dit de ces peintures qu'elles sont issues de segments différents de lui même qui s'expriment à la faveur d'une période décontractée - en été. Elles peuvent être liées avec certains événements de son passé ou elles sont parfois des réminiscences de ses oeuvres antérieures ("La tente du cirque"). Toutefois une émotion pure, exprimée par des couches de peinture expressives, mais contrôlées, surgit de cette liaison de l'expression et de la figuration où la narration ne porte plus la parole. Srdarev préfère les tons étouffés tels que l'ocre, le gris et le noir qui donnent à ces compositions une touche de mélancolie. Romina Peritz

Nema komentara: