http://www.d-a-z.hr/hr/vijesti/izlozba-danijela-srdareva-u-medijateci-francuskog-instituta,1234.html
http://www.culturenet.hr/default.aspx?id=43345
Danijel
Srdarev: "Peintures"
Danijel
Srdarev a reçu des prix pour ses tableaux et oeuvres graphiques dès le début de
sa carrière, et avec le temps, il s'est spécialisé dans l'illustration et
toutes formes de design artistique. Dans le domaine de la peinture, il a su
créer une expression artistique originale à partir de ses propres thèmes et
préoccupations intimes. Je ne saurais dire s'il a transposé sur la toile la
méthode de dessin qu'il utilise dans ses illustrations ou si c'est le
contraire. Il est pourtant évident que les peintures de Danijel Srdarev sont
issues du dessin et ces deux médias - la peinture et le dessin – se superposent
et se mêlent constamment. Ses peintures sont également liées à l'illustration
par les thèmes retenus - Srdarev incline vers la narration, ses peintures
racontent des histoires ce qu'on devine souvent à partir des titres. Ses
peinture sont souvent inspirées par la littérature, par des livres et des
textes. Mais sous cette première couche qui est narrative et au premier regard
illustrative, se cache la volonté de décrire un état d'esprit. Dans sa nouvelle
série intitulée simplement "Peintures" Srdarev a dépouillé ses
oeuvres de cette dimension narrative et
s'est laissé guider par son univers intérieur. Les peintures intitulées
"Le poids", "La légereté" ou "Le rythme vert"
balancent entre le contenu et une expression artistique pure (Srdarev libère
son trait, mais seulement jusqu'à un certain point). Les signes d'un monde réel
y existent , mais ce dernier est plutôt présent métaphoriquement - un coeur
vert ou une créature zoomorphe qui bouge et plane dans l'espace de la peinture.
Srdarev dit de ces peintures qu'elles sont issues de segments différents de lui
même qui s'expriment à la faveur d'une période décontractée - en été. Elles
peuvent être liées avec certains événements de son passé ou elles sont parfois
des réminiscences de ses oeuvres antérieures ("La tente du cirque").
Toutefois une émotion pure, exprimée par des couches de peinture expressives,
mais contrôlées, surgit de cette liaison de l'expression et de la figuration où
la narration ne porte plus la parole. Srdarev préfère les tons étouffés tels
que l'ocre, le gris et le noir qui donnent à ces compositions une touche de
mélancolie. Romina
Peritz
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